3 questions de Jérôme Impellizzieri à Sylvain Royer
Ancien directeur adjoint du Théâtre-Studio d’Alfortville, vice président au conseil d'administration d'Arcadi, Jérôme Impellizzieri a été élu président de l’Orchestre national d’Île-de-France le 26 novembre 2012.
Il est Directeur des affaires culturelles de la Ville d’Alfortville.
Il est Directeur des affaires culturelles de la Ville d’Alfortville.
Jerome Impellizzieri : 1 Comment sont nées les soirées dessinées ?
Très bonne question ! Les soirées sont nées un soir de discussion avec mon acolyte Jean-Marc Forax. Son galeriste Marc Monsalier lui proposait de profiter de l’espace entre deux expositions afin d’y faire un event. Jean-Marc m’a proposé de réfléchir avec lui à ce qu’il serait intéressant de montrer. Ayant fait mes études à Paris 8, j’avais pratiqué l’art de la performance et c’est donc tout naturellement que j’ai insufflé cette idée. Jean-Marc de son coté à souhaiter que l’on revienne à la base de l’art : le dessin. Nous avons donc réuni des artistes un soir de Janvier 2013 au sein de la galerie Talmart et depuis nous n’avons pas arrêté.
2 Comment s’inscrivent-elles dans votre parcours artistique personnel ?
J’ai une pratique artistique que l’on peut qualifier de solitaire. Je suis un graphiste, illustrateur et je passe de nombreuses heures seul devant mon bureau/ ordinateur à créer mes œuvres. Le fait de participer aux soirées me permet de sortir de mon lieu de création et de rencontrer d’autres artistes, le public. Ces rencontres enrichissent mon travail, grâce au retour sur mes créations et permettent parfois des collaborations avec d’autres artistes. L’échange est pour moi la partie la plus intéressante lors des soirées, le dessin qui se fait en live n’est qu’un prétexte pour rentrer en contact avec le spectateur.
3 On sent chez vous une extrême attention au lien entre artiste et... public, habitant, citoyen ?
Effectivement le public/citoyen apporte à l’artiste le regard nécessaire pour permettre à son art d’exister. L’artiste, à mon sens, a pour fonction au sein de la société de transcrire, modeler, transformer la vision du public de ce qui nous entoure. C’est une sorte de symbiose, l’un ne peut exister sans l’autre.
Autrement dit, comment envisagez-vous le lien entre l'artiste et la cité ? entre les artistes entre eux ?
L’artiste, par sa vision de ce qui existe, apporte son point de vue sur ce qui pourrait paraitre banal au sein de la cité. La cité apporte à l’artiste un terrain d’exploration infini au travers de ses habitants, de son architecture, de son ambiance, c’est ce qui me nourris en tant qu’artiste. Cette intercommunication implicite entre l’artiste et son environnement est essentiel pour que chacun soit totalement accomplis.
Le lien entre les artistes est à mon sens, ou en tout cas devrai, être une obligation. La vie d’atelier partagée permet d’éliminer la sensation de solitude, une émulation de création. Chacun par son parcours, son vécu, ses expériences amènent l’autre à repousser les limites de ses propres connaissances. Cet échange est une donnée incontournable dans notre univers qui peut parfois être dépersonnaliser.
Très bonne question ! Les soirées sont nées un soir de discussion avec mon acolyte Jean-Marc Forax. Son galeriste Marc Monsalier lui proposait de profiter de l’espace entre deux expositions afin d’y faire un event. Jean-Marc m’a proposé de réfléchir avec lui à ce qu’il serait intéressant de montrer. Ayant fait mes études à Paris 8, j’avais pratiqué l’art de la performance et c’est donc tout naturellement que j’ai insufflé cette idée. Jean-Marc de son coté à souhaiter que l’on revienne à la base de l’art : le dessin. Nous avons donc réuni des artistes un soir de Janvier 2013 au sein de la galerie Talmart et depuis nous n’avons pas arrêté.
2 Comment s’inscrivent-elles dans votre parcours artistique personnel ?
J’ai une pratique artistique que l’on peut qualifier de solitaire. Je suis un graphiste, illustrateur et je passe de nombreuses heures seul devant mon bureau/ ordinateur à créer mes œuvres. Le fait de participer aux soirées me permet de sortir de mon lieu de création et de rencontrer d’autres artistes, le public. Ces rencontres enrichissent mon travail, grâce au retour sur mes créations et permettent parfois des collaborations avec d’autres artistes. L’échange est pour moi la partie la plus intéressante lors des soirées, le dessin qui se fait en live n’est qu’un prétexte pour rentrer en contact avec le spectateur.
3 On sent chez vous une extrême attention au lien entre artiste et... public, habitant, citoyen ?
Effectivement le public/citoyen apporte à l’artiste le regard nécessaire pour permettre à son art d’exister. L’artiste, à mon sens, a pour fonction au sein de la société de transcrire, modeler, transformer la vision du public de ce qui nous entoure. C’est une sorte de symbiose, l’un ne peut exister sans l’autre.
Autrement dit, comment envisagez-vous le lien entre l'artiste et la cité ? entre les artistes entre eux ?
L’artiste, par sa vision de ce qui existe, apporte son point de vue sur ce qui pourrait paraitre banal au sein de la cité. La cité apporte à l’artiste un terrain d’exploration infini au travers de ses habitants, de son architecture, de son ambiance, c’est ce qui me nourris en tant qu’artiste. Cette intercommunication implicite entre l’artiste et son environnement est essentiel pour que chacun soit totalement accomplis.
Le lien entre les artistes est à mon sens, ou en tout cas devrai, être une obligation. La vie d’atelier partagée permet d’éliminer la sensation de solitude, une émulation de création. Chacun par son parcours, son vécu, ses expériences amènent l’autre à repousser les limites de ses propres connaissances. Cet échange est une donnée incontournable dans notre univers qui peut parfois être dépersonnaliser.